“Nouvelle Vague”

Nouvelle Vague

Le regard moderne du cinéma français s’est formé après la Seconde Guerre mondiale, après avoir compris l’héritage de la guerre et de l’occupation allemande. Après une série de films antifascistes, un important appel du cinéma français à l’humanisme a lieu. La plupart des films de la fin des années 1950 sont des films de divertissement, loin de l’anxiété sociale.

Depuis 1946, les Festivals internationaux du film de Cannes ont lieu chaque année (sauf 1948 et 1950). En 1976, le prix national annuel du film “Cesar” (semblable à l'”Oscar” américain) a été créé. À la fin des années 40 et au début des années 50, de brillants acteurs se sont fait connaître : Gérard Philippe, Bourville, Jean Mare, Marie Cazares, Louis de Funes, Serge Reggiani et d’autres.

C’est en France que le cinéma est né, lorsque le 28 décembre 1885, dans le salon indien “Grand Café” du boulevard des Capucines (Paris, France), eut lieu une projection publique du “Cinématographe des frères Lumière”. Et on peut dire que depuis, le cinéma français n’a jamais été en déclin. Le cinéma français est l’un des plus respectés au monde, juste derrière Hollywood en popularité.

Après une manifestation de jeunesse en France en 1968, le personnel du magazine a appelé à la politisation de la critique cinématographique, qui pourrait rivaliser avec la nature politique du film. Plus de 400 numéros de magazines ont été publiés. Les jeunes salariés de « Caye… », passionnés de cinémathèque française, étaient unis par leur refus de l’esprit assourdissant et de la monotonie des clichés du cinéma commercial, qui ne reflétaient pas la vraie richesse de la réalité environnante. Inspirés par l’exemple du néo-réalisme italien, ces jeunes ont exigé que le cinéma soit plus enraciné et plus social, abandonnant les costumes traditionnels et les intrigues de salon, et se tournant vers la vie d’une personne ordinaire. Leurs slogans préférés étaient : de Dziga Vertov – “la vie par surprise”, et d’Alexander Astruk – “caméra subjective” et “stylo-caméra”. Et quand, un peu plus tard, retentit le slogan d’André Bazin – “les théoriciens – en pratique !” beaucoup d’entre eux sont vraiment venus au cinéma, donnant naissance à un phénomène qu’on a commencé à appeler la “nouvelle vague”, qui a existé pendant une dizaine d’années, et a eu un impact énorme sur l’ensemble du processus cinématographique mondial.